Dans la vie de Rusiñol, Majorque est devenu un lieu très lié à sa personnalité, et elle a eu une place importante à l'intérieur de son œuvre aussi bien en tant que peintre qu'écrivain.
Ce tableau est un paysage urbain vu en hauteur. Au milieu de la composition, on observe une rue où déambule une foule de gens sortant de l'église de Pollença avec des cierges dans les mains. Cette incorporation lui sert à humaniser l'ensemble, ce qu'il recherche également lorsqu'il peint la fumée sortant des cheminées.
La dramatisation rappelle certaines scènes d'El Greco.