C'est l'un des premiers tableaux que Rusiñol a peint à Paris. Rusiñol y a représenté une cour intérieure lugubre du centre-ville. L'impression de tristesse et de douleur qu'inspire le lieu est accentuée par la femme endeuillée qui apparaît au second plan.
Lorsque le tableau a été exposé à Paris, la critique y a fait une allusion brève mais élogieuse. C'est Miquel Utrillo qui a fait les commentaires les plus explicites et enthousiastes. C’est grâce à lui, qui a déclaré que la cour pourrait être celle d'une maison de prêt sur gage, que l'œuvre a adopté ce titre définitif.
Lors de son premier séjour dans la capitale française, qu'il a prolongé jusqu'en mai 1890, Rusiñol a alterné travail et vie de bohème.