L’eau est l’une des grandes richesses naturelles de l’Aran qui, depuis l’Antiquité, a été utilisée par la population aranaise comme source d’énergie.
L’eau arrivait de la rivière par un canal, jusqu’à un petit barrage situé devant le moulin. Cette même eau était utilisée sur son trajet pour les lavoirs publics et la scierie, qui se trouvaient autour du moulin.
À l’intérieur du moulin, trois leviers permettaient d’ouvrir les vannes, afin que l’eau afflue dans un canal jusqu’à la chambre d’eau. Cet espace se situait sous le moulin, où trois mécanismes activaient les pierres à moudre. Ces mécanismes étaient, en général, composés d’un banc, de la roue, de l’arbre (axe) et de la meule tournante ou courante. La roue se trouvait sur le banc qui était par terre. Celle-ci était reliée à la meule tournante grâce à l’arbre. L’eau qui affluait par le canalet poussait la roue et la faisait tourner, en même temps que l’arbre et la meule tournante. On appelait cela un système de transmission directe.