Montbarbat a été le théâtre de l’occupation pendant une certaine période, bien marquée par l’existence de céramiques qui furent importées, entre le deuxième quart du IVe siècle et les premières années du IIIe siècle av J.-C.
Le début de cette période est connu, même si des céramiques faites à la main sont apparues lors du premier âge du fer ainsi que des fragments d’amphores phéniciennes qui, même si elles ne retardaient pas la construction des défenses, renseignent sur la présence d'habitants dans cette zone à une époque antérieure (VIIe-VIe siècles av. J.-C.).
Les premières importations de céramiques grecques (figures rouges et attiques en vernis noir) à Montbarbat datent du IVe siècle av. J.-C. Au milieu de ce siècle, leur nombre se réduisit et les productions occidentales (italiques, atelier de Rhodes) commencèrent à arriver au cours du dernier quart du siècle. L’abandon de la ville s’ensuivit petit à petit, sans violence, ni destruction apparente.
Il est possible que ces dates ne correspondent qu’à la zone fouillée, qui ne représente qu’une partie infime de la surface totale du site archéologique. Ce dernier aurait pu comporter quelques endroits encore habités lorsque cette zone fut abandonnée, car les strates superficielles présentent des restes d’amphores romaines, de céramique scellées et de matériaux médiévaux et modernes.